En Vrac 23/09/2013 : Spéciale Allemagne

Bonjour à tous et bien venue pour un nouveau compte rendue de dégustation en vrac. Aujourd’hui, je vous raconterais la dégustation spéciale Allemande que nous avons fait. Dans le désordre, de la Paulaner, de la Weihenstephaner et de la Thurn und Taris. A vrai dire, on ne s’attendait pas à grand chose. La bière Allemande souffrant d’une image assez dégradée de bière de soif et donc de faible qualité. En tout cas nous attaquons notre dégustation en essayant de rester le plus objectif possible.

Weissebier Thurn und Taris : Pour cette première bière, nous avons choisit une blanche ou Weisse. Les premières impressions sont assez mitigées. Ce n’est pas une bière très forte (5,3%), pourtant on sent qu’elle tape sur le système. Le mal de tête se fait assez rapidement sentir. Les aromes sont un peu trop lisses à mon gout, et je commence à douter de l’aspect naturel de cette bière. Nous n’avons pas eu de grande surprise en découvrant la présence d’extrait de houblon servant à augmenter artificiellement les aromes du breuvage.  Bière à éviter.

 

Paulaner Original : très belle bière. Vraiment très allemande dans le comportement. D’un blond éclatant, surplombé d’une mousse blanche qui prends de la place tout en restant très aérien. Sur le plan visuel, le moins qu’on puisse en dire c’est que c’est beau. Maintenant le nez est mitigé, tantôt des notes de miel de fleurs vraiment intéressantes, suivit d’odeurs de souffre vraiment désagréable. Par contre en bouche, c’est très classique. De belle notes de malt, un coté miel, mais très léger et par contre une belle amertume. Le tout manque quand même cruellement d’originalité et deviens vite écœurant. A boire en mangeant pour éviter ce côté, et de préférence quelques chose d’épais qui emplit bien la bouche (comme de l’avocat). On oubliera les notes négatives pour faire ressortir l’aspect fleuri de cette bière.

Weihenstephaner pilsner : Visuellement, elle inspire la pureté. Tellement blonde qu’elle en paraitrait blonde et surplombé de son épais collet de mousse blanche, cette pilsner en impose. Malheureusement, ça va s’arrêter assez rapidement. Le nez est presque désagréable avec des notes de foin et de malt mouillé, pas top. Quand à la bouche, c’est très quelconque, même si on pourrait y trouver quelques qualités : une longueur de bouche intéressante pour une pils, une belle sècheresse en fin de bouche et j’en passe. Mais il n’empêche qu’elle est grasse, que le corps est écœurant et donc que seule elle ne présente aucun intérêt. Mais une nouvelle fois, accompagner, elle perdra de cette aspect et saura se montrer quasiment interressnte.

Bon force est de constater qu’on est un peu déçu par ce qu’on a pu boire ce soir. Les deux dernières ne sont certes pas mauvaises, mais bon c’est pas Byzance non plus. Après il est peut être utile de vous stipuler que nous sommes avant tout amateur de bière à fermentation haute et que forcement là c’est de la fermentation basse. Mais il n’empêche que je ne peux croire qu’un pays comme l’Allemagne ne dispose pas de quelques pépites de brassage. L’investigation doit continuer… (Que ma vie est dure…)